vendredi 24 mai 2019

Théâtre - Les Grands Soleils et autres

Les Grands Soleils
Tante Élise
Le Don Juan chrétien

Théâtre,

Jacques Ferron,

Librairie Déom, Montréal, 1968.

Sur la deuxième de jaquette:

«La photo de la couverture nous montre le Docteur Olivier Chénier (Jean-Marie Lemieux) devant son monument. Une scène dramatique de la pièce Les Grands Soleils

Quatrième de couverture:

«L'oeuvre de Jacques Ferron a mis du temps à s'imposer, mais j'ai comme l'impression qu'elle s'est désormais installée pour de bon, enracinée bien solidement dans le pays et les esprits. Il a commencé par écrire un théâtre mi-fantaisiste mi-réaliste pour devenir un épistolier dont la vertu dominante était l'irrespect, vertu de la jeunesse. Par l'intermédiaire des journaux, maître Ferron faisait savoir à tout un chacun sa façon de voir les choses. Il y mettait toujours de quoi faire lever en vous le doute ou l'inquiétude. Il avait, pour tout dire, l'art de troubler les esprits. À son crédit, dès le départ, il y avait l'ironie et une certaine connaissance du pays qui devaient donner leurs meilleurs fruits dans les Contes et Les Grands Soleils. Il n'a fait que rechercher la vérité collective à travers les petites vies individuelles, et il habite maintenant au cœur d'un pays réel et imaginaire à la fois, qui lui appartient en propre, mais qu`il nous arrive de reconnaître pour le seul où il nous soit possible de vivre en toute liberté.
Chez Ferron, la verve de Marcel Aymé se conjugue avec l'humour critique de Shaw dans un climat féerique et giralducien. Si le bon docteur était affligé d'un complexe, ce serait celui de Socrate: que fait-il, en effet, si ce n'est accoucher notre conscience de peuple incertain?»
André MAJOR

Photos: Pierre Rousseau - © 2019
Archives Pierre Rousseau
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