Dictionnaire philosophique
Voltaire
Garnier-Flammarion, Paris, 1964.
382 pages.
Archives Pierre Rousseau
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Dictionnaire philosophique
Voltaire
Garnier-Flammarion, Paris, 1964.
382 pages.
La voie martienne
Isaac Asimov
Éditions J'ai lu, 1978 (1955), 870.
256 pages.
Numérisation: Pierre Rousseau - © 2019
Archives Pierre Rousseau
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Le 30 janvier 1963, je notais dans mon journal:
«Lit un livre d'aventure fiction de l'espace intitulé Le secret des XII»
Le secret des XII
Jean de la Hire
Éditions André Jaeger, (1954), 8.
222 pages.
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Dans le torrent des siècles
Clifford D. Simak
Éditions J'ai lu, 1973, 500.
320 pages.
Quatrième de couverture
Clifford D. Simak est né aux États-Unis le 3 août 1904 à Millville, Wisconsin. Il a grandi dans la ferme de ses parents où il a acquis le goût de la poésie de la nature. Il fut instituteur, puis journaliste, avant de devenir un des plus célèbres écrivains américains du moment.
Voilà vingt ans qu'Asher Sutton est parti dans l'espace. Même son vieil ami, Christopher Adams, ne s'attend plus à son retour.
Or, un soir, un inconnu se présente à Adams et lui dit venir du futur. Il annonce le retour imminent de Sutton et demande qu'on l'abatte à vue.
Effectivement, peu après, Asher Sutton revient sur Terre dans un astronef hors d'état de voler, sans air, sans vivres, sans combustible.
Qu'est-il arrivé à Sutton pendant ces vingt années d'absence ? Pourquoi les hommes du futur veulent-ils l'empêcher à tout prix de publier son livre ? Un livre qu'il n'a jamais envisagé d'écrire d'ailleurs...
Et, de toutes façons, il y a déjà longtemps qu'Asher Sutton est mort.
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Demain les chiens
Clifford D. Simak,
Éditions J'ai lu, (1978), 373.
320 pages.
Quatrième de couverture
Qu'est-ce que l'homme ?
Qu'est qu'une cité ?
Qu'est-ce que la guerre ?
Voilà les questions que les chiens se posent, le soir à la veillée, après avoir écouté des contes fascinants mettant en scène ces mots magiques mais devenus incompréhensibles. L'homme fut-il réellement le compagnon du chien avant que celui-ci accède à l'intelligence ? Disparut-il un jour pour une autre planète en lui abandonnant la Terre ? « Non, répondent les chiens savants, l'homme ne fut qu'un mythe créé par des conteurs habiles pour expliquer le mystère de notre origine. »
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Le pêcheur
Clifford D. Simak
Éditions J'ai lu, Paris, (1975), 609.
320 pages.
Dans mon journal: «Lu le 18 décembre 1979».
Quatrième de couverture
Finalement les fusées étaient trop lentes. Mieux valait confier l'exploration spatiale à des hommes aux pouvoirs télékinésiques prononcés. Leurs facultés psi leur permettaient, sans se déplacer corporellement, de projeter leur esprit jusqu'aux étoiles. Leur centre, surnommé l'Hameçon, commercialisait ensuite les idées et les techniques que les explorateurs avaient rapportées des planètes lointaines.
Lorsque Shepherd Blaine ramène une entité extra-terrestre qui a pénétré son esprit, il sait que, dans un tel cas, l'Hameçon ne prend pas de risque : on supprime l'explorateur qui n'est plus totalement humain. Il lui faut fuir mais, hors de l'Hameçon, les hommes doués de facultés psi sont massacrés par la foule qui a peur d'eux.
Shepherd Blaine est donc perdu. Toutefois Blaine n'est plus seul désormais, une entité aux pouvoirs inconnus l'habite...
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Dans mon journal, j'écrivais le 15 juillet 1966:
«Soir: rue Sainte-Catherine. Librairie Ménard (encore coupon?) 2 livres: «Planète 29» et «Fables» de Lafontaine.»
Malheureusement, je n'ai plus cette revue, puisque j'ai vendu ma collection. Le 7 avril 1988, j'écrivais mon journal :
«Vendus boîtes de livres 60 $ dont Revues Planète !»
Écrit le 24 juillet 1994: Popirismes et autres négativismes.
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Mes écrits Idées: Individualisme et conscience sociale, au début des années 1980. Avec un sous titre: «Pour une éthique de l'individu et de la société».
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Écrit au début des années 1970. Peut-être avec l'idée d'en faire une chanson.
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L'homme, cet inconnu
Alexis Carrel
Librairie Plon, Paris, 1967 (1935).
Coll. «Livre de poche encyclopédique», 145-446.
448 pages.
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J'ai vu des soucoupes-volantes
Bordeleau, Henri
Éditions du jour, 1966.
128 pages.
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Idée d'un livre sur les rues de Montréal: Rues AZ (27 novembre 1992).
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Tarrano le conquérant
Ray Cummings
Hachette, 1963 (1930), «Le rayon fantastique», 115.
240 pages
Quatrième de couverture
Au 25ème siècle, la vertigineuse volonté de puissance qui l'anime, a fait d'un obscur subalterne vénusien, Tarrano, le conquérant de deux mondes, Vénus et Mars.
Enivré de lui-même, il entreprend, par des moyens ultrascientifiques d' « intoxication » des foules et d'assassinat des gouvernants, de soumettre la Terre à sa domination.
Tarrano réussit à s'emparer de la fameuse machine du Docteur Brende, et enlève Elsa, la fille de l'inventeur assassiné, pour laquelle il s'est pris d'une violente passion.
Mais la promesses de la vie éternelle dont la possession de la machine le rend maître et dispensateur, assure-t-elle sa victoire finale ?
...Victoire que devrait couronner l'amour éternel qu'il entend obtenir d'Elsa.
Dans la lutte qui passe bientôt de la Terre sur Vénus, sera-t-il jusqu'au bout Tarrano-le-Conquérant ?
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Villon, œuvres poétiques
Garnier Flammarion, Paris, 1965, 52.
192 pages.
Notes et soulignements de lecture
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Les confessions 2
Jean-Jacques Rousseau
Garnier-Flammarion, 1968, 182.
Notes et soulignements de lecture
Le jeu n'est que la ressource des gens ennuyés. 57
Venez, Sophie... Elle était horrible. Venez, Cattina... Elle était borgne. Venez, Bettina... La petite vérole l'avait défigurée. 59
Mais, au moment que j’étais prêt à me pâmer sur une gorge qui semblait pour la première fois souffrir la bouche et la main d'un homme, je m'aperçus qu'elle avait un téton borgne. Je me frappe, j'examine, je crois voir que ce téton n'est pas conforme comme l'autre. Me voilà cherchant dans ma tête comment on peut avoir un téton borgne; et, persuadé que cela tenait à quelque notable vice naturel, à force de tourner et retourner cette idée, je vis clair comme le jour que dans la plus charmante personne dont je pusse me former l'image, je ne tenais dans mes bras qu'une espèce de monstre, le rebut de la nature, des hommes et de l'amour. 65
[...]; mais de quoi je n'ai pu me consoler, je l'avoue, c'est qu'elle n'ait emporté de moi qu'un souvenir méprisant. 67
Je travaillai ce discours d'une façon bien singulière, et que j’ai presque toujours suivie dans mes autres ouvrages. Je lui consacrais les insomnies de mes nuits. Je méditais dans mon lit à yeux fermés, et je tournais et retournais mes périodes dans ma tête avec des peines incroyables; puis, quand j'étais parvenu à en être content, je les déposais dans ma mémoire jusqu'à ce que je pusse les mettre sur le papier : mais le temps de me lever et de m'habiller me faisait tout perdre, et quand je m'étais mis à mon papier il ne me venait presque plus rien de ce que j'avais composé. 100
Je ne trouvai plus rien de grand et de beau que d'être libre et vertueux, au-dessus de la fortune et de l'opinion, et de se suffire à soi-même. 104
[...] vu qu'il en coûte peu de prescrire l'impossible quand on se dispense de le pratiquer. 105
[...] un père dénaturé. J'ai pu me tromper, mais non m'endurcir. Si je disais mes raisons, j'en dirais trop. Puisqu'elles ont pu me séduire, elles en séduiraient bien d'autres : je ne veux pas exposer les jeunes gens qui pourraient me lire à se laisser abuser par la même erreur. Je me contenterai de dire qu'elle fut telle, qu'en livrant mes enfants à l'éducation publique, faute de pouvoir les élever moi-même, en les destinant à devenir ouvriers et paysans, plutôt qu'aventuriers et coureurs de fortunes, je crus faire un acte de citoyen et de père; et je me regardai comme un membre de la république de Platon. Plus d'une fois, depuis lors, les regrets de mon cœur m'ont appris que je m'étais trompé; mais, loin que ma raison m'ait donné le même avertissement, j'ai souvent béni le ciel de les avoir garantis par là du sort leur père, et de celui qui les menaçait quand j'aurais été forcé de les abandonner. 105 Dans la marge: ses enfants
Une autre chose y contribuait encore. Jeté malgré moi dans le monde sans en avoir le ton, sans être en état de le prendre et de m'y pouvoir assujettir, je m'avisai d'en prendre un à moi qui m'en dispensât. Ma sotte et maussade timidité que je ne pouvais vaincre, ayant pour principe la crainte de manquer aux bienséances, je pris pour m'enhardir, le parti de les fouler aux pieds. Je me fis cynique et caustique par honte; j'affectai de mépriser la politesse que je ne savais pas pratiquer. Il est vrai que cette âpreté, conforme à mes nouveaux principes, s'ennoblissait dans mon âme, y prenait l'intrépidité de la vertu [...] 117
Pour être toujours moi-même, je ne dois rougir en quelque lieu que ce soit d'être mis selon l'état que j'ai choisi : mon extérieur est simple et négligé, mais non crasseux ni malpropre; la barbe ne l'est point en elle-même, puisque c'est la nature qui nous la donne, et que, selon les temps et les modes, elle est quelquefois un ornement. 127
Du faible au fort, ce serait voler; du fort au faible, c'est seulement s'approprier le bien d'autrui. 136
Outre cela, quoique paresseux, j'étais laborieux cependant quand je voulais l'être, et ma paresse était moins celle d'un fainéant que celle d'un homme qui n'aime à travailler qu'à son heure. 156 Dans la marge: un X
Au lieu de commencer à m'arranger dans mon logement, je commençai par m'arranger pour mes promenades, et il n'y eut pas un sentier, pas un talus, pas un bosquet, pas un réduit autour de ma demeure, que je n'eusse parcouru dès le lendemain. 158
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Que d'écarts on sauverait à la raison, que de vices on empêcherait de naître si l'on savait forcer l'économie animale à favoriser l'ordre moral qu'elle trouble si souvent! Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière, les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine, et sur notre âme; par conséquent tout nous offre mille prises presque assurées, pour gouverner dans leur origine les sentiments dont nous nous laissons dominer. 163
Le plaisir n'est point une chose qui dépende de la volonté. J'étais sûr de mon cœur, ce m'était assez. 176
Cet homme rare, l'honneur de son siècle et de son espèce, et le seul peut-être, depuis l'existence du genre humain, qui n'eut d'autre passion que celle de la raison, ne fit cependant que marcher d'erreur en erreur dans tous ses systèmes, pour avoir voulu rendre les hommes semblables à lui, au lieu de les prendre tels qu'ils sont, et qu'ils continueront d'être. Il n'a travaillé que pour des êtres imaginaires, en pensant travailler pour ses contemporains. 177
[...] s'ils savaient tous les soins que j'ai pris en ma vie pour qu'on ne pût jamais me dire avec vérité dans mes malheurs: tu les a bien mérités. 179
Je n'avais plus de projet pour l'avenir qui pût amuser mon imagination; il ne m'était pas même possible d'en faire, puisque la situation où j'étais était précisément celle où s'étaient réunis tous mes désirs : je n'en avais plus à former, et j'avais encore le cœur vide. Cet état était d'autant plus cruel [...] 179
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Voltaire, en paraissant toujours croire en Dieu, n'a réellement jamais cru qu'au Diable, puisque son Dieu prétendu n'est qu'un être malfaisant qui, selon lui, ne prend de plaisir qu'à nuire. L'absurdité de cette doctrine, qui saute aux yeux, est surtout révoltante dans un homme comblé des biens de toute espèce, qui, du sein du bonheur, cherche à désespérer ses semblables par l'image affreuse et cruelle de toutes les calamités dont il est exempt. 184
[...] et finit par me donner une descente que j'emporterai ou qui m'emportera au tombeau. Telle a été la seule jouissance amoureuse de l'homme du tempérament le plus combustible, mais le plus timide en même que peut-être la nature ait jamais produit. Tels ont été les derniers beaux jours qui m'aient été comptés sur la terre: ici commence le long tissu des malheurs de ma vie, et l'on verra peu d'interruption. 203
[...] le meilleur des hommes [...] 279
Comment se peut-il qu'un enfant même intimide un homme que le pouvoir des rois n'a pas effrayé? 300
[...] de commun avec les plus insipides romanciers, qui suppléent à la stérilité de leurs idées à force de personnages et d'aventures. Il est aisé de réveiller l'attention, en présentant incessamment et des événements inouïs et de nouveaux visages, qui passent comme les figures de la lanterne magique: mais de soutenir toujours cette attention sur les mêmes objets, et sans aventures merveilleuses, cela certainement est plus difficile; et si, toute chose égale, la simplicité du sujet ajoute à la beauté de l'ouvrage, les romans de Richardson, supérieurs en tant d'autres choses, ne sauraient, sur cet article, entrer en parallèle, avec le mien. Il est mort, cependant, je le sais, et j'en sais la cause; mais il ressuscitera. 315
[...] mais mon penchant naturel est d'avoir peur des ténèbres: je redoute et je hais leur air noir; le mystère m'inquiète toujours; il est par trop antipathique avec mon naturel ouvert jusqu'à l'imprudence. L'aspect du monstre [...] 334
[...] mais si j'entrevois de nuit une figure sous un drap blanc, j'aurai peur. Voilà donc mon imagination, qu'allumait ce long silence, [...] 335
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Je n'y voulais pas laisser un poil d'herbe sans analyse [...] 416 Dans la marge: un X (Flora Petrinsularis)
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