«Un chemin n'existe que par ceux qui l'empruntent. Pour certaines personnes, le chemin emprunté vaut plus que le lieu de destination. Ce n'est pas là un simple déplacement, ou un va-et-vient comme l'acte sexuel, mais la découverte d'horizons entrevus juste le temps qu'il faut pour refaire le paysage.»
(Créatitude, Pierre Rousseau, 2003)
(Créatitude, Pierre Rousseau, 2003)
Saint-Fabien-de-Rimouski (Bas-Saint-Laurent) Québec - 2014
Photo: Pierre Rousseau - © 2014
Archives Pierre Rousseau
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La première phrase est une tautologie: «Un chemin n'existe que par ceux qui l'empruntent.»
La deuxième me rejoint beaucoup: «Pour certaines personnes, le chemin emprunté vaut plus que le lieu de destination.»
Quant à la troisième, elle est plus complexe: «Ce n'est pas là un simple déplacement, ou un va-et-vient comme l'acte sexuel, mais la découverte d'horizons entrevus juste le temps qu'il faut pour refaire le paysage.» La proposition «ou un va-et-vient comme l'acte sexuel» pourrait être enlevée sans que cela affaiblisse le texte. Et que voulais-je dire par «refaire le paysage»? Je ne sais pas. Mais l'image me plaisait.
Depuis cette phrase écrite sous l'impulsion du moment, j'ai parcouru beaucoup de chemin(s). Le champ lexical pour ce mot étant très vaste, les jeux de mots seraient ici très faciles. En retenir un ? Chemin des écoliers. Le Dictionnaire Antidote écrit: «Chemin le plus long, le plus agréable, qui permet de flâner comme un écolier qui n’est pas pressé d’arriver à l’école.»
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Superbe photo!
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