mardi 1 janvier 2019

Philosophie - Parménide d'Élée

Voici les soulignements, notes et commentaires écrits dans les marges, en lisant (1968), les Trois présocratiques - Héraclite, Parménide, Empédocle, de Yves Battistini.


Yves Battistini, Trois présocratiques:Héraclite, Parménide, Empédocle,
Gallimard, Idées 158, 1968

PARMÉNIDE D'ÉLÉE

(...) à faire cette concession qu'une chose pouvait être impossible à penser et ne pas moins exister. 106

107 Note dans la marge: Les découvertes scientifiques justifient cette conception de «l'impossible possible». 

Même chose se donnent à penser et à être (...) 112

112 Note dans la marge: Le non-étant existe dans sa définition même.

(...) ainsi, d'être infini  l'étant n'a pas le droit: il ne manque de rien; inachevé,  il manquerait de tout. 115

Puisque tout a été nommé lumière et nuit, puisque les noms qui relèvent de leurs puissances furent appliqués ici et là, tout est plein à la fois de lumière et de nuit sans clarté, égales toutes deux, car à l'une ou à l'autre s'il ne s'est point soumis, rien n'est possible. 117

À droite, dans le ventre fécond, les garçons; à gauche les filles. 119 - Note dans la marge: ?

119 Note dans la marge: Interprétation gratuite ou valeur symbolique

121  > déceler les valeurs symboliques. ALPHA
Parménide fut  le premier à démontrer que la terre est sphérique (Note dans la marge:  vrai) et placée au centre de l'univers. (Note dans la marge:  faux) 121

Il y a, dit-il, deux éléments: le feu et la terre. 122

Ainsi donc, l'être, selon Parménide, est inengendré. D'autre part,  la terre vient de l'air épais qui tombe vers le bas. 128

(...) le Tout est un, éternel, inengendré, sphérique, (...) 129 - Note dans la marge:  (un renvoi) à la page 140. Le monde, ajoute-t-il, va à sa perte, mais comment? il ne l'explique pas. 139 - Note dans la marge:  question que les philosophes contemporains se posent intensément.

8- [28 A 8] SIMPLICIUS : Phys., 28, 4. Leucippe d'Élée, ou de Milet (car l'on affirme l'un et l'autre), d'abord compagnon de Parménide en philosophie, ne suivit pas ensuite la même route - dans son explication [de l'être] de l'existant, que Parménide et Xénophane, mais, semble-t-il, une route contraire : alors que ceux-là font le tout un et immobile, sans naissance et parfait dans son achèvement, et refusent même de s'enquérir du néant, - lui, a imaginé les atomes, éléments de l'univers, en nombre infini et toujours en mouvement. 125
Parménide et Mélissos détruisent naissance et anéantissement en pensant l'univers immuable. 131

(...) selon eux, il n'y aurait pas d'être vivant privé de raison. 131 - Note dans la marge:  voir page 136

Page 136:

139 - Note dans la marge:  Quelques observ. astro. exactes d'autres fausses (les sens sont trompeurs).

140 Notes:
un = unité éternelle = sans fin engendré = sans fin (puisque n'ayant pas de commencement) sphérique = sans commencement ni fin unité = éternité ? = néant
parallélisme universel ?


Photos: Pierre Rousseau - © 2018
Archives Pierre Rousseau
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