Les chemins
J’ai revu mon quartier d’enfance. Ils ont démoli la maison familiale, le lavoir à bouteilles, le dépotoir à ciel ouvert est devenu un parc où les enfants rient et courent, l’atelier d’ébénisterie est une salle de montre d’automobiles. Seul le tunnel sur lequel passe la rue Des Carrières n’a pas changé. De là-haut, nous lancions des ballons rempli d’eau sur les passants ou les gens qui attendaient l’autobus. Les chemins restent plus longtemps que les habitations. Peut-être parce qu’on n’y habite jamais.
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