dimanche 21 octobre 2018

Sports - Trouvez l'erreur...

Dans l'image suivante, tirée de l'album Les casseurs - 15. Match poursuite, ce qui est écrit dans la bulle ne correspond pas à ce qui est montré dans l'image. Trouvez l'erreur.

Bulle: «Échappée du 44, Stéphane Richer... mais un adversaire lui glisse un bâton entre les pieds pour le faire trébucher...»

Mais, sur l'image, on voit Stéphane Richer se diriger vers... son propre gardien!

Photo : Pierre Rousseau - © 2018
Archives Pierre Rousseau




Les casseurs - Al & Brock
15. Match-poursuite
Une BD de André-Paul Duchâteau et Christian Denayer  chez Lombard - 1988
Source: WEB

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Stéphane Richer, né le 7 juin 1966 à Ripon, dans la province de Québec, au Canada, était un ailier gauche avec sur un bon coup de patin malgré sa taille imposante. Il possédait un lancer frappé dévastateur qu’il dégainait très rapidement. Ses deux saisons de 50 buts et plus lui ont permis à chaque fois de mettre la main sur la coupe Molson, remise au joueur de l’année des Canadiens. (Source: Web)

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Voici un article intéressant de Joanie Godin publié 08 décembre 2014:

Le «44» de Stéphane Richer n'était pas un hasard

Durant toute son enfance, Stéphane Richer a écouté son père lui raconter les exploits de son idole, Jean Béliveau. C’est pour cette raison qu’il a toujours porté le numéro 4, puis le 44, même si ce «gros» numéro lui a amené son lot de moqueries à l’époque.
L’ancien du Canadien de Montréal n’a endossé que deux numéros dans sa jeunesse, le 4 et le 2. Pas grave dit-il, car «deux et deux font quatre!». Lorsqu’il est arrivé dans les rangs juniors à Granby à un très jeune âge, le capitaine de son équipe portait déjà le numéro 4. Il devait donc en faire son deuil. Mais il y tenait, alors il a demandé à l’organisation d’avoir le 44.

Le hic, c’est qu’à l’époque, deux seuls joueurs portaient des «gros» numéros : Mario Lemieux avec le 66, et Wayne Gretzky avec le 99. Vouloir les imiter était vu comme un geste prétentieux.

«Si tu avais un gros numéro, il fallait que tu sois quelqu’un de vraiment important. Quand j’ai commencé dans le junior, on s’est vraiment moqué de mon 44», a-t-il confié quelques instants après avoir rencontré la famille Béliveau lors de la chapelle ardente.

Lorsqu’il s’est fait repêcher par le Canadien, des légendes comme Jean Béliveau et Maurice Richard le taquinaient à savoir s’ils devaient enlever le chandail numéro 4 à M. Béliveau pour le lui donner.

Le 22 en attendant

À son premier match avec le Tricolore, c’est le numéro 22 qui était inscrit sous le nom de Richer.
«Ils venaient d’échanger Steve Shutt, alors ils me l’ont donné. Je me suis dit que c’était correct, car c’est la moitié de 44! Serge Savard m’a d’ailleurs rappelé tantôt la journée où il m’a offert le 44. Il était dans son bureau, fumait son gros cigare, et m’a dit "Tu vas "dealer" avec ça, n’est-ce pas? Tu vas "dealer" avec le 66 et le 99?", a raconté Richer.
«À ma première année, à 19 ans, je me suis fait écoeurer comme vous ne pouvez pas l’imaginer avec ce numéro, mais l’année suivante, j’ai été chanceux. J’ai gagné la coupe Stanley et marqué 50 buts, alors ç’a calmé les choses. J’ai gagné le respect pour pouvoir le porter!»

Un chandail d’une grande valeur

Richer a eu la chance de prendre part à de nombreuses séances d’autographes avec Jean Béliveau. Il lui a d’ailleurs demandé de signer un de ses chandails il y a quelques années.

«Il a écrit "À mon ami Stéphane, de Jean Béliveau", sans que je lui demande. J’ai dit à ma femme ce matin que mon chandail avait maintenant une valeur encore plus grande à mes yeux», a-t-il raconté en souriant.

Parlant de signature, la première chose que M. Béliveau lui a enseignée, c’est de prendre soin de ses "fans", en soignant son autographe et en répondant à leurs demandes.

«J’ai beaucoup appris à le côtoyer», a-t-il conclu.

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