samedi 29 février 2020

Littérature française - Les chansons des rues et des bois

Les chansons des rues et des bois

Victor Hugo

Garnier-Flammation 113, 1966.


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vendredi 28 février 2020

Musique et chansons - Où je viverai (sic)...

Dans la chanson Retour au foyer, le chanteur Marcel Martel prononce le «e» dans ... où je viverai... (au lieu de où je vivrai). Cette coquille a été corrigée dans l'enregistrement suivant.




Noël chez Marcel Martel

Carnaval, vinyl, 1964.

Photo: Pierre Rousseau - © 2019
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mercredi 26 février 2020

Histoire - Les voyages adventureux de Fernand Mendez Pinto

Les voyages adventureux de
Fernand Mendez Pinto - 1537-1558

Publiés par Jacques Boulenger

Coll. «Nouvelle bibliothèque des voyages»

Librairie Plon, Paris, 1932.

Cartes

286 pages.


Photos: Pierre Rousseau - © 2019
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mardi 25 février 2020

Sous la jupe

Il est minuit moins dix.

Sur la rue Saint-Denis,
Une jeune fille,
Tête haute, cheveux au vent,
Va, d’un pas alerte, sautillante,
Débusquer l’horizon
Du prochain coin de rue.
Attachée à son baluchon,
Une petite vache en peluche
Bat les prés
De son dos.

Une main se pose
sur un genou.

Les moustaches d’un chat
Traversant la nuit
Frôlent le mur,
Comme les doigts,
La cuisse,
Sous la jupe.

Les frissons prennent,
Encore une fois,
Odeur de passion.

Pierre Rousseau, Sur le dos de la nuit, 2005.
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lundi 24 février 2020

Chair carnation

Au jardin des vices,
Nous annonçons le rire
Dans nos chairs vives
Baignant dans leur sang.

Sous nos peaux nuits
Couru de mille délices
Se défont nos rêves
Puisés à même les nobles espérances.

Nos yeux sont bleus,
Et rouges au-dessus
Et violets par en dessous,
Tout mêlés.

Dans le silence enserré
Entre nos côtes,
Nulle intonation ne dévoile
Les replis intimes de nos corps offerts.

Pas d’hésitation.
Pas de tremblements.
Pas de frémissements.

Nous annonçons le rire
Mais nos corps ne jouissent plus.

Pierre Rousseau, Sur le dos de la nuit, 2005.
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dimanche 23 février 2020

Petits textes à revoir - Écueillir

Extrait de Petits textes à revoir, (Pierre Rousseau, 2000).

Écueillir

Il y a de la houle au tréfonds de E., là où ça sent le plus mauvais. Il connaît le vague à l’âme, la fluette nausée, le dégoût et le vomissement, jusqu’au crachat venin. Il souhaite que s’expulse de lui tout le mal de vivre, les brisants et la jetée, la fange du vice. Il ne veut plus ne pas être aimé, honni de femme, éloigné, ne plus éprouver les haut-le-cœur, la lassitude, le manque d’amour, la vidange d’âme. E. est laid, terriblement laid, mais sans malveillance aucune. Ce qu’il veut, c’est voguer de nouveau à la femme nouvelle, cingler jusqu’à ses pieds immergés, s’échouer sur son sexe offert, sans ouvrir ses flancs, palper enfin les entrailles pures. Il veut être de nouveau accueilli de femme, dans les hauts-fonds, la vastitude et l’envergure, connaître un amour naissant sans écueils ni brisants. En attendant, il pêche au quai de l’Horloge. Il regarde vers l’aval… ???

E. a été marié bien trop longtemps, ça marque un homme pour la vie. Mais son vrai problème, ce n’est pas sa laideur, c’est sa timidité. Pourquoi un homme qui veut trouver la femme de sa vie passerait-il ses journées à pêcher la barbotte dans le fleuve, alors qu’il y a tant d’occasions de rencontres ?

- Tu connais la légende de la Sirène du Temps ? me demande-t-il.

- Non !

- Au début du siècle, au X de la X, il y avait une filature. Une jeune fille y travaillait. Un jour, elle est tombée dans la fileuse. On s’en rendit compte que 15 minutes plus tard. Tu sais, ces machines, ça travaille vite, la jeune femme était embobinée du cou jusqu’aux pieds. Et même que ses pieds faisaient comme une queue de poisson. Elle était morte étouffée bien sûr. Le propriétaire, pour éviter une enquête, car il n’avait pas la conscience tranquille, fit disparaître le corps dans le fleuve, justement ici.

- Et tu penses que…

- Attends. Le lendemain, le propriétaire s’étouffa avec un os de poisson.

- Un hasard, fis-je.

- Dans son sommeil.

- Tu rigoles ?

- Écoute. À la filature, les fils cassaient tout le temps, sans arrêt. Le propriétaire vendit, mais le nouvel acheteur ne fut pas épargné par la malédiction, la filature flamba jusqu’aux fondations.

- Voyons, une malédiction…

- C’est quand même étrange, tu ne trouves pas ?

- Un hasard. Tout simplement. On n’a jamais retrouvé le corps, je présume.

Pour toute réponse, E. remonta sa ligne. Il y avait au bout un long fil de laine.

- C’est chaque fois ainsi, dit-il. Un jour. Elle sera délivrée de ses liens. Qui sait ce qui se passera.
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samedi 22 février 2020

Rabelais - Le quart livre

Le quart livre

Rabelais

Gallimard, 1967 (1967).

Coll. «Le livre de poche», 2247.


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vendredi 21 février 2020

Religion - L'Ange conducteur de la dévotion chrétienne

L'Ange conducteur de la dévotion chrétienne

Les Éditions Léon XIII, 1902.



Voici 8 feuillets insérés dans les pages de ce livre:

Pensées sur l'éternité
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 Le Vénérable Marcellin Champagnat,
fondateur des Petits Frères de Marie


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 Trône d'exposition de la
Chapelle du T. S. Sacrement, à Montréal.


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 Vive Jésus ! Vive sa Croix !


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 Saint Peter Claver


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 Litanies du Sacré Cœur de Jésus


Photos: Pierre Rousseau - © 2019
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jeudi 20 février 2020

Bio métal

Un avion passe,
Au-dessus de la ville,
Créature des profondeurs
À l’envers de la mer sidérale.

Entre nos doigts d’étrangers,
Nous déployons cartes et boussoles
Qui mènent ailleurs, trop vite,
Dans des villes grises
En grappe dense à saisir.

Voyageurs attardés
Sur les cités conquises,
Nous refaisons le silence
Dans la nuit américaine,
Cheveux au vent,
Gestes naufragés,
Avant que l’amour quotidien
En fine neige bleue,
Ne vienne délier nos sens
Si sensibles aux fantasmes. 

Pierre Rousseau, Sur le dos de la nuit, 2005.
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mercredi 19 février 2020

Horreur et fantastique - L'affaire Charles Dexter Ward

L'affaire Charles Dexter Ward

Howard Philips Lovecraft

Éditions J'ai lu, (1972), 410.


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mardi 18 février 2020

Poignet de laine

Il nous faudrait saisir le poignet de la Mort,
Cette mal-aimée,
Pour la retenir,
Comme le câble le navire
     échoué,
Pour rien, pour voir,
Espérer un trésor dans les décombres
     de tant de malentendus.

Il nous faudrait saisir son poignet d’une main,
Et de l’autre,
caresser sa joue,
     Une fois,
     Deux fois
     Trois fois...

Nous ne sommes pas à la hauteur
Quand la Mort,
     Ivre de conquêtes,
     La gueule grande ouverte,
Avale l’espace et l’air du temps
Entre les saules pleureurs
     penchés sur l’eau miroitante
Où patinent, légères,
     les frivoles nèpes carnivores. 

Pierre Rousseau, Sur le dos de la nuit, 2005.
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lundi 17 février 2020

Jouons avec Tintin en Syldavie

Par Hergé.

Un album-jeux Tintin.

Casterman, 1974.

Conception et réalisation de Michel Demarets.

23,0 x 30,5 cm; 30 pages.

Photo: Pierre Rousseau - © 2019
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dimanche 16 février 2020

Littérature enfants/jeunesse - La Revanche du Nascopie

En 1963, j'écrivais dans mon journal:


10 novembre 63 
Lit un livre intitulé «La revanche du Nascopie» Beau livre.

La Revanche du Nascopie

Yves Thériault

Montréal, Éditions Beauchemin, 1959.

Coll. « Aventure et fantaisie ».

Photo: Pierre Rousseau - © 2019
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samedi 15 février 2020

Poésie - Visages

Visages

Poésie

Michel Beaulieu

[Verges / mai la nuit / rémission du corps énamoué / zoo d'espèces / personne]
Éditions du Noroît, Montréal, 1981.

142 pages.

Photo: Pierre Rousseau - © 2019
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vendredi 14 février 2020

Musique et chansons - Vive la Canadienne

Vive la Canadienne

Hélène Baillargeon

Préface de Marius Barbeau

77 belles chansons du Canada français.

Les Éditions du Jour, Montréal, 1962.

14,0 x 20,0 cm; 160 pages.




Feuillet trouvé dans ce livre

Photos: Pierre Rousseau - © 2019
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jeudi 13 février 2020

Cérébralisme

Déjà fous dans nos carrés de nuit,
Fermés à nous-mêmes
    dans la peau des ententes,
Tacites rébellions des neurones inachevés.

Déjà fous dans nos plaies cicatrisées
    des meilleurs labeurs
Remis à demain pour la bonne cause.

Déjà fous à notre naissance,
Toujours aussi fous, peut-être, la mort venue,
Et, entre les deux, un pardon oublié
    dans la blessure du ventre.

Dix mille mauvaises folies restent à venir,
Avant que la hideur ne voit l’aurore
    chargée de tant de lumière. 


Pierre Rousseau, Sur le dos de la nuit, 2005.
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mercredi 12 février 2020

Petits textes à revoir - Pirosité

Extrait de Petits textes à revoir, (Pierre Rousseau, 2000).

Pirosité

Parfois, la vie nous met devant des situations embarrassantes et on ne bronche pas. C’est ce qui m’est arrivé la nuit passée. Bien sûr, je m’y attendais un peu, on ne titille pas le destin sans qu’une pointe ne nous effleure un jour au l’autre. La difficulté, c’est de ne pas se trahir trop tôt. Le temps amoindrit tout, même la pire des humeurs. Et quand l’autre découvre la vérité, une vérité qui ne lui plait pas, – et me faut le dire, la même chose peut m’arriver – il est moins enclin à battre le fer refroidi, c'est-à-dire qui ne changera plus de forme, à moins de la chauffer de nouveau, mais c’est plus long et ça demande beaucoup d’énergie. Donc, il est trois heures la nuit passée. Le camion à vidange passe dans la ruelle, débridant le vacarme et les clameurs nocturnes. Les chats de gouttière se réveillent, des blancs, des rouges, des bleus, qui marqueront leur territoire au moins aussi vaste qu’un purgatoire pour une chatte en chaleur. Soudain, le téléphone sonne. Je réponds.

– C’est B.

B. ne parle pas tout de suite. Il a sûrement quelque chose d’important à dire pour appeler ainsi à cette heure, mais ce n’est pas si grave que ça. En tout cas, pas quelqu’un de mort, sinon, il crierait comme un perdu, comme la fois où sa fille unique est morte dans un accident d’auto. Pas déchiré qu’il était, un bloc plutôt, une bombe. Quand il a sauté, ce fut l’hôpital, les lanières, les calmants. Maintenant, il va mieux, mais pas comme avant. Jamais plus comme avant. J’attends toujours à bout du fil. Il parlera, il ne fait jamais rien pour rien.

– J. est partie, dit-il enfin.

Je ne dis rien, j’écoute. Le camion à vidange est passé, parti ailleurs. Y a plus de vacarme. Ce silence nocturne réveille toujours sa femme, cheveux blonds, peau blanche, lèvres rouges, yeux bleus femme qui hier encore l’aimait plus que de raison aux quatre coins d’un lit vaste comme un ciel et beau comme un amour naissant. Je voudrais bien l’encourager, lui dire qu’elle va revenir, que ce n’est qu’une passade, qu’elle l’aime encore, qu’il ne peut en être autrement… je ne peux pas.

– Il est trop tard pour lui dire que je l’aime, dit-il.

– ?

– Elle n’est pas rentrée coucher…

C’est une grande première pour lui, avec une raison plus noire que bleue. Il pense que sa femme a marqué son territoire dans un ailleurs plus vaste qu’une oasis, qu’elle dort maintenant dans la litière d’un nouveau mâle.

– Un mâle en chaleur, murmure-t-il

Puis il raccroche.

– C’était qui ? me demande J.

– C’était B.

Elle garde un court silence puis me demande : « Dis, t’avais-tu descendu les vidanges ? »
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mardi 11 février 2020

Littérature française - Les fleurs du mal

Les fleurs du mal
(Jaquette)

Charles Baudelaire

«sur vélin teinté numéroté de 51 à 2050» exemplaire N°1950.

Lithographies originales Grau Sala.

La bonne compagnie, Paris, 1943.

Pages non coupées.

14,0 x 20,5 cm; 318 pages.







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lundi 10 février 2020

Bibliothèques - UQAC et UQAM...

Dans les années 1980 et 1990, et au début des années 2000, mes recherches littéraires se faisaient surtout dans les bibliothèques universitaires: à la Bibliothèque centrale de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et à la Bibliothèque centrale de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Dans mon journal, je notais, entre autres:

1980 - Toujours recherches à l’UQAC.

11 octobre 1983 - Va bib. UQAC pour écrits.

3 avril 1986 UQAC bibliothèque, parle avec Roger de la Sablonnière.

25 août 1986 - Bibliothèque Université du Québec à Montréal.

1986 – Je passe mes journées à l’Université du Québec à Montréal.

1990 – Vais souvent à Université du Québec à Montréal pour recherches.

12 août 1993 - Université du Québec à Montréal.

Mais aussi dans d'autres bibliothèques:

1988 – Je me promène entre la Bibliothèque centrale de l’Université du Québec à Montréal, la Bibliothèque centrale de Montréal, la Bibliothèque nationale, etc.

1 mars 1989 - Archives nationales du Québec, Mme Lapierre.

23 juin 1994 - Recherches archives à l’Esplanade pour «Allô Police».

Puis ce fut la Grande Bibliothèque, en 2005...
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dimanche 9 février 2020

Littérature québécoise - Une enfance à l'eau bénite

Une enfance à l'eau bénite

Denise Bombardier

Éditions du Seuil, Paris, 1985.

224 pages.

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samedi 8 février 2020

Littérature française - Vol de nuit

Vol de nuit

Antoine de Saint-Exupéry

Gallimard, Paris, [1931].

Coll. «Livre de poche», 3.


Voici les soulignements lors de la lecture de ce livre, à la fin des années 1960:


La lutte dans le cyclone, ça, au moins, c'est réel, c'est franc. Mais non le visage des choses, ce visage qu'elles prennent quand elles se croient seules. 35

Il fallait donner une âme à cette matière, lui créer une volonté. Il ne pensait pas les asservir par cette dureté, mais les lancer hors d'eux-mêmes. 49

Alignant dans un ordre misérable ses trésors, il étalait devant le pilote sa misère. Un eczéma moral. Il montrait sa prison. 59

« Regardez-moi ça, comme c'est beau, cette laideur qui repousse l'amour… » 62

« Ce soir avec mes deux courriers en vol, je suis responsable d'un ciel entier. Cette étoile est un signe, qui me cherche dans cette foule, et qui me trouve : c'est pourquoi je me sens un peu étranger, un peu solitaire. » 72

Il leva les yeux sur les hommes. Il cherchait à reconnaître ceux d'entre eux qui promenaient à petits pas leur invention ou leur amour, et il songeait à l'isolement des gardiens de phares. 73

« Cet homme-là ne sait pas sa grandeur. » 74

Rivière pensa : « Ce n'est pas lui que j'ai congédié ainsi, brutalement, c'est le mal dont il n'était pas responsable, peut-être, mais qui passait par lui. » 83

« Tous ces hommes, je les aime, mais ce n'est pas eux que je combats. C'est ce qui passe par eux… » 87

« Je ne sais pas si ce que j'ai fait est bon. Je ne sais pas l'exacte valeur de la vie humaine, ni de la justice, ni du chagrin. Je ne sais pas exactement ce que vaut la joie d'un homme. Ni une main qui tremble. Ni la pitié, ni la douceur… » 87

« La vie se contredit tant, on se débrouille comme on peut avec la vie… Mais durer, mais créer, échanger son corps périssable… » 87

Et fermant la porte derrière lui, il fit dans la rue, au milieu de l'inconnaissable peuple nocturne, le premier pas de sa conquête. Elle restait là. Elle regardait, triste, ces fleurs, ces livres, cette douceur, qui n'étaient pour lui qu'un fond de mer. 95

« Ce pont vaut-il le prix d'un visage écrasé ? » 127

« Ces hommes, pensait-il, qui vont peut-être disparaître, auraient pu vivre heureux. » Il voyait des
visages penchés dans le sanctuaire d'or des lampes du soir. « Au nom de quoi les en ai-je tirés ? » Au nom de quoi les a-t-il arrachés au bonheur individuel ?  ... 129

Il aurait pu lutter encore, tenter sa chance : il n'y a pas de fatalité extérieure. Mais il y a une fatalité intérieure : vient une minute où l'on se découvre vulnérable ; alors les fautes vous attirent comme un vertige. 137

Ces hommes qui continuaient leur travail, comme s'ils marchaient sur un corps, ces dossiers où la vie humaine, la souffrance humaine ne laissaient qu'un résidu de chiffres durs. 153

Son oeuvre était semblable à un voilier en panne, sans vent, sur la mer. 157

Une victoire affaiblit un peuple, une défaite en réveille un autre. 178

Photos: Pierre Rousseau - © 2019
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