mercredi 30 septembre 2020

Histoire - King Albert's Book

King Albert's Book

A tribute of the Belgian king and people from representative men and women throughout the world.

The Daily telegraph in conjunction with the Daily Sketch, the Glascow Herald and Hodder and Stoughton, London, 1915(?)

Nombreuses illustrations et planches.

22,0 x 28,0 cm; 188 pages.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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mardi 29 septembre 2020

Travail et société - Nettoyeur Eastern

Feuillet publicitaire (carte-prime) trouvé dans un mur
lors de rénovations dans une maison bâtie en 1920.

Carte-prime

Nettoyeur Eastern

Bernard Huard, prop.

Tu. 5257

Nettoyage, pressage, repassage, teinture, tissage,
chapeaux nettoyés et rebloqués, ouvrage garanti.

Allons chercher et livrons.

5750, Boyce, coin Monsabré.

Gratis $1.00 en nettoyage ou pressage à votre choix.

8,9 x 17,8 cm.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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lundi 28 septembre 2020

Idées et pensées diverses - Culs de chiens

Idées et pensées diverses (Pierre Rousseau, 2002)

Culs de chiens

Les culs de chiens de Cueco symbolisent la fuite des lieux d’hommes. Qu’ont fui Butch Cassidy et le Kid, sinon le lieu des clichés post-nombrilistes. La fuite des Goths vers l’Empire romain, la fuite en Égypte ou la fuite du Khan des Kalmouks et les autres fuites réalisent ce que les hommes ont toujours rêvé : quitter le lieu où ils sont.


Cueco (Henri) (Uzerche, Corrèze, 1929), peintre français, l’un des fondateurs de la Coopérative des Malassis (1970-1973). Ses «découpes en puzzle» véhiculent une critique sociale: hommes en fuite, foules prisonnières d’un paysage urbain déshumanisé, chiens de meute. © HL, 1995.

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dimanche 27 septembre 2020

Bandes dessinées - Léonard, génie en sous-sol

Léonard, génie en sous-sol

de Groot & Turk

Dargaud éditeur, 1990. No 18.

48 pages.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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Bandes dessinées - Léonard, ohé du génie

Léonard, ohé du génie

de Groot & Turk

Dargaud éditeur, 1988. No 17.

48 pages.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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samedi 26 septembre 2020

Travail et société - E. Héroux, marchand de glace.

Affichette trouvée dans un mur lors de rénovations dans une maison bâtie en 1920.

E. Héroux, marchand de glace.

2335, rue Monsabré, Montréal.

CLairval

Pour un ou deux morceaux de glace.

12,6 x 17,6 cm.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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Travail et société - E. Héroux, marchand de glace

Affichette trouvée dans un mur lors de rénovations dans une maison bâtie en 1920.

E. Héroux, marchand de glace.

3411 (changé pour 2335), rue Monsabré, Montréal.

CLairval (7155-J)

12,6 x 17,6 cm.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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Travail et société - E. Héroux, marchand de glace

Affichette trouvée dans un mur lors de rénovations dans une maison bâtie en 1920.

E. Héroux, marchand de glace.

2335, rue Monsabré, Montréal.

CLairval...

12,6 x 17,6 cm.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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vendredi 25 septembre 2020

Poésie - Confessions XLV (Baudelaire)

J'appréciais ce poème de Baudelaire, tiré de Les Fleurs du mal (XLV Confession)


                 Une fois, une seule, aimable et douce femme,

                          À mon bras votre bras poli

                  S'appuya (sur le fond ténébreux de mon âme

                         Ce souvenir n'est point pâli);


                    II était tard; ainsi qu'une médaille neuve

                            La pleine lune s'étalait,

                  Et la solennité de la nuit, comme un fleuve,

                         Sur Paris dormant ruisselait.


                Et le long des maisons, sous les portes cochères,

                        Des chats passaient furtivement

              L'oreille au guet, ou bien, comme des ombres chères,

                       Nous accompagnaient lentement.


                    Tout à coup, au milieu de l'intimité libre

                            Éclose à la pâle clarté

                De vous, riche et sonore instrument où ne vibre

                            Que la radieuse gaieté,


                 De vous, claire et joyeuse ainsi qu'une fanfare

                           Dans le matin étincelant

                      Une note plaintive, une note bizarre

                         S'échappa, tout en chancelant


            Comme une enfant chétive, horrible, sombre, immonde,

                           Dont sa famille rougirait,

              Et qu'elle aurait longtemps, pour la cacher au monde,

                        Dans un caveau mise au secret.


                 Pauvre ange, elle chantait, votre note criarde:

                        "Que rien ici-bas n'est certain,

                Et que toujours, avec quelque soin qu'il se farde,

                          Se trahit l'égoïsme humain;


                Que c'est un dur métier que d'être belle femme,

                          Et que c'est le travail banal

                   De la danseuse folle et froide qui se pâme

                          Dans son sourire machinal;


                  Que bâtir sur les coeurs est une chose sotte;

                       Que tout craque, amour et beauté,

                  Jusqu'à ce que l'Oubli les jette dans sa hotte

                         Pour les rendre à l'Éternité!"


                   J'ai souvent évoqué cette lune enchantée,

                          Ce silence et cette langueur,

                     Et cette confidence horrible chuchotée

                          Au confessionnal du cœur.

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jeudi 24 septembre 2020

Notes et citations - Quelques extraits...

Voici quelques extraits pris en lecture il y a une quinzaine d'années, malheureusement sans les sources:

«C'est ainsi que l'hérédité pèse d'un poids très lourd dans nos déterminations et si toutes les familles ne traînent pas avec elle le destin des Atrides...»

«C'est le dernier soir... le dernier soir... Il faut que tout finisse... J'ai joué comme un enfant ().»

«Nous ne parlions guère. Quelques fois, je le regardais espérant qu'il s'endorme. Il ne me faisait plus aussi peur () À un moment, il m'a demandé: «Vous avez entendu parler de la citadelle?» C'est une île...»

«Des cloches sonnaient quelque part dans la ville. C'était dimanche. () Une adolescente s'amusa de mon trouble. () Dans la Citroën qui ronronnait à travers les campagnes..., je vivais déjà la transe merveilleuse ().  Nous arrivions au domaine () un bois profond, silhouette moussue, assoupie du château féodal, paré de (). La visite du logis meublé () Car j'attendais les salles voûtées... () Et l'écho de cette sensation sans pareille se répercute en moi." (à cette évocation). Nous revinres...

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mardi 22 septembre 2020

Journaux et périodiques - Les p'tites mères du Québec

Les «p'tites mères du Québec»

Une expression qu'on n'utilise plus au Québec aujourd'hui, heureusement.




Famille d'aujourd'hui

Volume 6, numéro 6

Janvier-Février 1977.


Gracieuseté de:

Pharmacie Marchand Enr.

Jean Marchand, pharmacien

(192) Sainte-Famille, Kénogami.

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Un des moments les plus palpitants de la vie d'une mère...


13,5 x 19,0 cm; 47 pages.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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lundi 21 septembre 2020

Notes et citations - Citations sans source

Il m'est arrivé de noter une phrase d'un livre... et de ne pas noter la source:

  • "Mets tes pas dans ton sac à dos, pour le retour" (?) 

  • "Je me sens comme un petit enfant qui ne sait pas mettre ses souliers, ou lire l'heure." (?) 

  • "Je vous écris de la lune." (?) 

  • "Le vent s'est approché \ son corps a souri" (?) 

  • "Un vendeur de marée" (?) 

  • "par les gestes, continuer l'espérance du monde." (?) 

  • "Elle murmura d'une voix éteinte: Ce que je dis n'a plus rien d'humain. Sauve qui peut!" (?) 

  • "Le cri de l'enfant perça la nuit comme un glaive déchire la chair" (?) 

  • "Comme regarder par le trou de la serrure et voir un autre œil qui nous regarde" (?) 

  • "L'amitié, c'est le confort inexprimable de se sentir en toute sûreté avec une personne sans avoir à peser ses pensées ni à mesurer ses mots." (?) 

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dimanche 20 septembre 2020

Bandes dessinées - Astérix - Le grand fossé

Astérix - Le grand fossé

Texte et dessins Uderzo

Les éditions Albert René, 1980.

48 pages.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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Bandes dessinées - Astérix aux jeux olympiques

Astérix aux jeux olympiques

Dessins Uderzo

Texte de Goscinny

Dargaud, S.A. éditeur, 1968.

48 pages.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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Bandes dessinées - Astérix en Hispanie

Astérix en Hispanie

Dessins Uderzo

Texte de Goscinny

Dargaud, S.A. éditeur, 1969.

48 pages.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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samedi 19 septembre 2020

Bibliothèques - Carte d'emprunt de la bibliothèque Langelier


Carte d'emprunt de la bibliothèque Langelier (LA) (Montréal)
pour les année 1994-1995.

7,7 x 12,5 cm.
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Codes des bibliothèques: 

AN = Annexe

BE = Benny

CE = Centrale

LA = Langelier

PP = Petite Patrie

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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vendredi 18 septembre 2020

Cinéma - Le cauchemar de Dracula

Horror of Dracula

Film britannique réalisé par Terence Fisher.

Hammer film Productions, LTD, 1958.

Avec Peter Cushing et Christopher Lee.

Le film qui m'a traumatisé à 14(?) ans. Si je me rappelle bien, la projection avait lieu dans une salle paroissiale, voire dans un sous-sol d'église. Après la présentation, nous revenions en autobus mes amis et moi. J'étais réellement en état de choc, mais j'essayais de ne pas le laisser paraître. J'ai passé les nuits suivantes à me bercer dans le salon, incapable de dormir. Ma mère était désolée. Bien des années plus tard, j'ai acheté le cd du film, trouvé en version anglaise seulement.


Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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jeudi 17 septembre 2020

Livres et cahiers pratiques - Imaginer pour écrire

Imaginer pour écrire

Ateliers d'écriture et enseignement de la poésie

par Bruno Roy.

VLB éditeur, Second souffle, 1988, 220 pages.


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Voilà une dédicace qui ne m'était pas destinée. En fait, elle avait été faite pour Pierre Rousseau qui, à cette époque (2004), était directeur artistique du Théâtre Denise Pelletier.

Apprenant que Bruno Roy, poète et écrivain (1943-2010), s'intéressait aux œuvres de Gilles Vigneault, je l'ai appelé pour lui offrir mon travail de recherche: Les mots pour l'écrire (1990), tiré de ma Table alphabétique et exhaustive aux fins de recherches et d'analyses des mots contenus dans l'ensemble des œuvres de Gilles Vigneault avec indication des titres et des pages où ils se trouvent (1990). Cette recherche lexicologique a permis de décomposer les textes de Gilles Vigneault en ses éléments les plus simples. Le vocabulaire des 702 titres des œuvres consultées représente 5748 mots significatifs pour un total de 66 450 occurrences. J'en ai tiré Les mots pour l'écrire.

Il m'a dit ignorer que je m'intéressais ainsi à Gilles Vigneault et il m'a invité à l'hommage qui serait rendu au poète et auteur-compositeur-interprète, à l'Université du Québec à Montréal. Mais lors de cette rencontre, il fut très surpris de constater que je n'étais pas le bon Pierre Rousseau. Il m'a quand même remis le livre dédicacé.

J'ai noté dans mon journal:

Lundi 15 novembre 2004 - UQAM: hommage à Gilles Vigneault > donne mon adresse; Bruno Roy: lui remet Les mots pour l'écrire.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2019
Archives Pierre Rousseau
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mercredi 16 septembre 2020

Travail et société - Idées/Dimension 5

Mon entreprise: Idées/Dimension 5,

que je continue d'exploiter à temps partiel depuis 10 ans (2020), principalement «Les minéraux».

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Mes cinq créneaux:

Les mots: l'écriture (poésie, essais, publiés entre autres chez Guérin).

L'image: graphisme (couvertures de livres, etc.).

Le Web: conception de pages web.

Le bois: ébénisterie (en tant qu'artisan, à Saint-Fulgence).

Les minéraux: prospection, collection et vente (principalement dans les salons).

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Deux exemples de revenus (à temps partiel):

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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Littérature québécoise - Salmigondis

Salmigondis,

de sensations heureuses, de recherches avec une lueur d'espoir...
pour un avenir meilleur.

André Davidts

Idées/Dimension 5, Montréal, 2006.

14,0 x 21,5 cm; 69 pages.


André Davidts, un ami passionné des mots, décédé le 1er juin 2007.



Il fut un temps où, âgé de six ans, André Davidts apprit qu'il était pécheur. Il lui a fallu toute une longue existence pour apprendre que l'histoire du péché originel était «d'un ridicule avancé». Il est devenu un agnostique convaincu et serein, tout en ayant une forte morale et une foi solide en l'être humain.

Ce livre est son deuxième et ne se veut qu'un essai sans prétention. Souvenirs d'enfance (Liège, les vacances à Heyst-sur-mer et à Cournonterral); réflexions philosophiques sur l'évolution humaine, la religion, la politique contemporaine, le futur; des essais sur l'alcoolisme (à partir de son expérience personnelle) et sur l'immortalité.

André Davidts nous offre aussi quelques poèmes d'amour et de paix, ces mots si chers à son cœur.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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mardi 15 septembre 2020

Littérature québécoise - De Si à La

De Si à La:

bouquinet de fleurs, femmes, un rien de philosophie et un zeste de politique.

André Davidts

Idées/Dimension 5, Montréal, 2005.

14,0 x 21,5 cm; 41 pages.

André Davidts, un ami passionné des mots, décédé le 1er juin 2007.



Poète, philosophe et humaniste, André Davidts a toujours dit non à «la tentation de la tiède démission". «Je suis et reste un être passionné par les personnes», dit-il. Né à Liège (Belgique) en 1923, il a émigré au Québec en mai 1961. Il a exercé plusieurs métiers et professions: conseiller en métallurgie, en béton et en matériel roulant, professeur au cégep, associé dans un bureau d'ingénieurs, promoteur dans un bureau technique de recherches, etc.

Il nous livre ici, en toute humilité, des textes variés, de la poésie à la politique, en passant par la philosophie. Réflexions, anecdotes, contes, observations, émotions se déploient au gré des pages écrites avec une grande maîtrise de la langue française et une noble lucidité. «Des mots, une définition, une raison d'être... s'exprimer en poète et philosophe, retrouver intact l`idéal de sa jeunesse, le poursuivre, le mettre face à la jeunesse d'aujourd'hui. Simplement, sans fausse honte, avec la fierté de se savoir réussi ; d'avoir, sur la fin de cette vie, réussi sa vie», écrit André Davidts sur la page d'accueil de son site Web.

André Davidts n'a qu'un seul souci : celui d'être lui-même, un humain parmi les autres, mais à nul autre pareil. Trop de choses se sont bousculées dans sa vie et l'ont marqué de façon indélébile. Il essaye ici de s'expliquer. Ce n'est pas chose facile. Mais, il le fait dans un élan de tendresse.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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lundi 14 septembre 2020

Cinéma - La famille Trapp

La famille Trapp

(Adaptation Denise Houle)

Fidès, Montréal, 1959

17,5 x 24,5 cm.

54 pages.

Nombreuses illustrations.

Chaque page montre une photographie d'une scène tirée du film avec un petit texte l'accompagnant.


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Publicité dans Lectures Nouvelle série - Vol. 6 No 2 - Montréal

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2019
Archives Pierre Rousseau
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dimanche 13 septembre 2020

Personnellement - Le loup solitaire

J'ai eu à quelques reprises une relation privilégiée avec les loups, entre autres à Saint-Fulgence (Saguenay). En effet, à l'été 1979, j'écrivais dans mon journal:

Mercredi 6 juin 1979 - Entends hurler un loup depuis 15 jours.

Samedi 16 juin 1979 - Entends hurler loup.

Mardi 3 juillet 1979 - Entends loup hurler.

Jeudi 12 juillet 1979 - Entends hurler loup.

Dimanche 19 août 1979 - Vois loup sur le chemin derrière la serre.


À partir du mois d'août, ce loup solitaire venait me voir travailler dans le potager. Il s'assoyait à une trentaine de mètres et me fixait. Quelques fois, j'ai essayé de m'approcher de lui. À une trentaine de mètres, il se mettait debout. Quelques pas de plus... et il s'en allait, lentement.

Je n'ai jamais crié «Au loup!» La nouvelle s'est malheureusement rendue au village. Sont alors apparus aux alentours des 4-roues montés par des énergumènes aux abois et fusil à l'épaule. Le loup n'est plus revenu m'observer.

Au début du mois septembre de cette année là, au bout du champ, j'ai vu ses empreintes sur la neige fraîchement tombée. Et sur la blancheur du sol, des gouttes de sang provenant, semblait-il, de la patte arrière droit. J'ai suivi la piste, jusqu'au Petit Bras, que je n'ai pas traversé. Ce loup était parti vers les monts Valin. Je ne l'ai plus jamais revu.

Le mont Valin - Automne 1979


Photo: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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samedi 12 septembre 2020

Personnellement - Au Gaz Bar

Le prix de l'essence le 11 août 1995: 0,679$. Pas une très grande différence avec aujourd'hui (2020): 1,009$.

Note: Quand même étonnant cette précision de savoir où j'étais le 11 août 1995 et à quelle heure, à la seconde près.


Facture de Produits Shell Canada Limitée, Cacouna (Québec).
Payé à crédit; il fallait alors signer le reçu.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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vendredi 11 septembre 2020

Bibliothèques - Alice Parizeau

Dans mon journal j'écrivais en 1986:

1 octobre 1986 Conférence-rencontre bib Langelier avec Alice Parizeau.

Probablement pour parler, entre autres, de son dernier livre L'amour de Jeanne.

Alice Parizeau, née Alicja Poznańska le 25 juillet 1930 à Łuniniec (Pologne, aujourd'hui Biélorussie) et morte le 30 septembre 1990 à Outremont (Québec), est une écrivaine, journaliste et criminologue québécoise d'origine polonaise. Elle était l'épouse de l'homme politique Jacques Parizeau (1930-2015).

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jeudi 10 septembre 2020

Littérature québécoise - La fille de Christophe Colomb

La fille de Christophe Colomb

Réjean Ducharme

Éditions Gallimard 1969.

240 pages.

Numérisation: Pierre Rousseau - © 2020
Archives Pierre Rousseau
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mercredi 9 septembre 2020

Personnellement - Les Jeunesses Actives

Dans les années 60, alors que j'avais 16-17 ans, je me suis beaucoup impliqué dans les Jeunesses Actives, à Montréal, un organisme composé de bénévoles qui venaient en aide aux gens dans le besoin.

Dans mon journal, je notais:
03 janvier 1966 
Jeunesses Actives: fermé cause de cambriolage.

11 février 1966
Après les Jeunesses Actives, nous allions souvent au Restaurant Beaulac, prendre un café et discuter. Grosse période pour ce bénévolat.
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Voici un article paru dans Photo-Journal, semaine du 30 nov. au 7 déc. 1966.

L'Opération 7 contremandée

La plus grande opération de jeunes devait être lancée à Montréal les 3, 10, 17 et 18 décembre prochain. Elle ne le sera pas. Ou, du moins, pas telle que prévue par les organisateurs, Les Jeunesses Actives inc. Et pourtant, tout avait été mis au point, mais on avait compté sans l'objection catégorique du Bien-Être social. Les quelques 600 jeunes membres de cet organisme, tous des 15-25, qui essaient de consacrer leurs loisirs à aider les défavorisés, se voient refuser ce droit. Parce que l'an dernier, ils ont fait une erreur qu'ils ont payée de leurs propres deniers, on leur refuse toute initiative. Jacques Paquette, secrétaire exécutif des Jeunesses Actives, annonçait le lancement d’Opération 7 dans un communiqué remis aux journaux la semaine dernière. Nous nous étions fixé rendez-vous à l'entrepôt-bureau, au 60 ouest de la rue Sainte-Catherine. Nous allions parler Opération 7, Richard devait m'en décrire les diverses étapes, expliquer les résultats que tous ils en attendaient. Après quelques minutes de conversation, le tout a éclaté.

- On ne sait plus très bien où on s’en va. Ou bien on arrête tout, ou bien on risque d’être traduit devant les tribunaux pour “opérer sans permis.”

Et pourtant, voilà déjà six ans que les Jeunesses Actives existent. Les membres ont changé, la formule aussi. En 59, un groupe de sportifs amateurs du nord de Montréal décidaient, à l’occasion de la Noël, de préparer des paniers pour certaines familles défavorisées. Ce premier contact ne pouvait les laisser indifférents. L’année suivante, ils fondent un mouvement de jeunes qui se consacrerait à des problèmes socio-économiques. L’action est alors plus théorique que pratique. Étudiants ou travailleurs, ils organisent des forums, des panels, discutent des problèmes de la pauvreté à Montréal, tentent d’y apporter des solutions sur papier. Mais ça ne suffit plus. À cet âge où l’on ne peut se contenter de grandes dissertations quand on voit de près la situation déplorable de certaines familles, il fallait agir. Il y a deux ans, les Jeunesses Actives adoptaient la formule actuelle : un entrepôt à la portée de tous les organismes officiels de bienfaisance. Des centaines de jeunes s’engagent à aider les personnes dans le besoin, par la création d’un fonds de secours où l’on peut trouver vêtements, conserves, jouets et meubles, absolument gratuitement, quelles que soient sa religion, sa race, dès qu'il est prouvé qu’on est incapable de s’offrir le strict nécessaire.

Les parents embarquent

Trois cents familles à vêtir et à nourrir. Ça nécessite toute une organisation. Faire appel à la générosité du public, aller cueillir ces boîtes qu’on veut bien offrir aux Jeunesses Actives, ça demande tout un service de voitures, un local permanent, des gens qui y travaillent bénévolement pendant la semaine. Et les jeunes, qu’ils soient aux études ou au travail, ne disposent pas d’heures de loisir pendant la journée. Plusieurs mamans conscientes de l’effort de leurs filles et de leurs gars ont emboîté le pas. Elles vont donner un coup de main, le mercredi, à l’entrepôt de la rue Sainte-Catherine. Les pères de famille aussi y vont de leur effort, dans la cueillette des vêtements. Plusieurs consentent à prêter leur voiture pour cette cause, d’autres vont eux-mêmes cueillir les boîtes. Toute cette action sociale positive est mise sur pied et dirigée par des jeunes. Les Jeunesses Actives comptent 600 membres. Une soixantaine participent régulièrement; les autres, à l’occasion, consacrent leurs loisirs à ce mouvement. Et pourtant, depuis l'an dernier, on a laissé tomber toutes les activités sociales. Plus de danses, plus de ciné-club. Et les jeunes continuent à participer. «On a laissé tomber ces danses parce qu'on s’est rendu compte que les Centres de loisirs, les artistes qu’on invitait, faisaient plus de profits que nous, alors que nous fournissions tout le travail de préparation. Et d'ailleurs, ce sont des heures de plus à consacrer à l'oeuvre», explique Jacques Paquette.

Le coût de l'entreprise

L'affaire est maintenant assez importante pour exiger une tenue de livres stricte. Tous ces jeunes sont conscients de leur manque d’expérience. Ils n'hésitent pas à faire appel à des aînés qui les conseillent, tant sur le plan de la publicité que sur celui de la comptabilité. C’est tantôt un officier des relations extérieures d’un important magasin à rayons de la métropole, tantôt un conseiller municipal, tantôt un homme d'affaires. Les chiffres sont précis, ils n'ont rien d’exorbitant. De quatre cents à cinq cents dollars par mois pour couvrir tous les frais, loyer, secrétariat permanent, téléphone, électricité et autres dépenses de la sorte. Évidemment, une légère subvention du Gouvernement, et les Jeunesses Actives pourraient opérer sans problèmes. Mais ça n’est pas pour demain. Surtout depuis que le Bien-Être social a formellement décidé de boycotter le mouvement et toutes les initiatives qu’il tente de mettre sur pied pour aider à son roulement normal.

Feu l'Opération 7

L’Opération 7, ça devait être quoi au juste ? Une quête publique ? Non pas. Jacques Paquette résume. «Nous n’avions pas l’intention de demander un seul sou au public. Nous avons des gouverneurs, industriels et maisons d’affaires qui nous accordent un appui financier suffisant pour le moment. Ce que nous demandions au public, c’était un apport moins coûteux, tout aussi important: des vêtements, des meubles qui ne leur sont plus utiles, des boîtes de conserve de toute sorte. Le tout dans un échange amusant.» Une conception jeune, une façon d’aider ceux qui en ont besoin, sans ennuyer ceux qui veulent donner; des cinés-conserves et des quilles-conserves. Cinq cinémas Odéon et trois salles de quilles de la métropole avaient accepté de collaborer. Les 3, 10, 17 et 18 décembre, le public devait profiter d’une séance cinématographique ou de parties de quilles en couvrant les frais d’entrée avec trois boîtes de conserve qu’on donnerait de bon cœur. Entre-temps, une publicité soutenue à la radio, à la télévision et dans les journaux devait inciter les mères de famille à se départir de leurs vieux vêtements. Les Jeunesses Actives se chargeaient d’en faire la cueillette. Le tout en prévision de demandes qui se feront certes plus nombreuses et plus pressantes à l’époque de la Noël et du temps froid. Et voilà que les cinémas et les salles de quilles opérant à l’intérieur de la municipalité de Montréal font marche arrière. Le Bien-Être social est là qui veille. Aider les nécessiteux, c’est son affaire, et bien mal vu qui ose s’en mêler. Surtout si ce sont de jeunes amateurs, qui osent exercer une action en dehors des cadres bien établis des instituts de charité reconnus.

Un coup d'essai raté

Évidemment, il y a eu l’erreur de l’année précédente. Jacques Paquette est franc, il l’admet simplement; mais il explique aussi que ce déficit a été absorbé par les jeunes eux-mêmes. L’aventure s’est déroulée comme suit. L'idée avait été lancée à la suite de deux réunions générales, auxquelles participaient les gouverneurs du mouvement, tous hommes d’affaires avertis. Ces conseillers avaient l’habitude de jongler avec des chiffres énormes, ils oubliaient que l’entrain, la bonne volonté des jeunes remplacent facilement les budgets-record. Résultat : 2 mille dollars de déficit. «Et c'est ça qu’on nous reproche aujourd'hui. Le Bien-Être social s’accroche à cette erreur, au point d’en oublier le travail positif que nous avons fait jusqu’à maintenant. Et pourtant — Jacques insiste encore une fois —, nous avons couvert ce déficit avec nos deniers, cet argent que nous avions ramassé en organisant des danses et des soirées-discothèques.»

- Vous avez parlé de “boycottage”. Pouvez-vous expliquer ?

- Voilà. Depuis cinq ans, nous n’avons jamais fait de demande officielle de permis au Bien-Être social, et pourtant on ne nous avait jamais ennuyés jusqu'à maintenant. On devait sans doute prendre en considération que le mouvement était une affaire de jeunes, que ceux qui y consacraient leurs loisirs étaient tous des 15-25, dont le seul et unique but était d’aider toutes ces familles qui n’ont même pas le strict minimum pour vivre convenablement. Et tout à coup, cette année, ça nous arrive comme un cheveu sur la soupe. Le Bien-Être social menace de nous traîner en cour parce que nous opérons sans permis; ils vont même jusqu’à prévenir nos commanditaires qu’ils n'ont pas le droit de nous aider. Et tout ça après que l'Opération 7 a été annoncée.

- Si ce n’est qu’une question de permis, pourquoi ne faites-vous pas une demande officielle pour clore cette affaire ?

- C’est là que tout se complique. C'est évidemment la première chose à laquelle nous avons songé. On nous a répondu qu’il était trop tard. Le bilan des permis pour l’année 1966 est terminé, il n’est plus possible d’en obtenir avant l’an prochain, et nous avons un besoin urgent de refaire nos provisions avant le temps des Fêtes.

- Avez-vous l’intention de fermer boutique ?

- Pour le moment, nous avons le droit de recevoir ce que les gens veulent bien nous envoyer, même sans permis. Nous ne pouvons lancer d'appel, nous ne pouvons rien organiser qui puisse rapporter, à moins de risquer un procès.

En attendant les développements de toute cette affaire, Jacques Paquette et tous les membres des Jeunesses Actives n’auraient plus qu’à occuper leurs loisirs à autre chose, puisqu’on leur refuse le droit d'aider, de poser des actes positifs.


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mardi 8 septembre 2020

Musées et événements - Laissez-passer (aux Mosaïcultures)

Laissez-passer. J'aime cette expression composée d'un impératif et d'un infinitif, réunis par un trait d'union. C'est clair et net, pour ne pas dire évident, formel, qui ne fait aucun doute, sans équivoque.

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